Emilie est consultante en génomique environnementale à Marseille – et surtout, c’est elle le cerveau de tout l’affaire Street Science ! Après sa thèse sur la génomique de l’eucalyptus, elle a travaillé sur le plancton pendant 8 ans dans différents laboratoires du CNRS. Son dada scientifique, c’est de savoir comment les organismes vivants répondent aux changements environnementaux, et comment leur génétique contribue à cette capacité d’adaptation. Ce qu’elle aime, c’est faire le lien entre les gens et/ou les disciplines, pour pouvoir observer des phénomènes sous tous les angles et ainsi mieux les comprendre. Au quotidien elle est donc bioinformaticienne, pour rassembler les données obtenues par différents spécialistes et leur faire prendre sens. Et en dehors du travail, elle aime: retaper sa maison, faire de la couture, l’escalade, le skate et le surf !

Laurie Casalot a 51 ans et est maman d’une petite fille. Après une école d’ingénieur en Microbiologie Industrielle et Appliquée et avoir travaillé dans une grande entreprise pharmaceutique à Paris, elle a choisi de revenir vers la recherche publique et a enchainé une thèse au CNRS à Marseille et un post doc de 2 ans à l’Université du Missouri à Columbia (USA). Elle a ensuite été recrutée comme chercheur à l’IRD en 2001. Dans ses recherches, elle a toujours essayé de comprendre comment fonctionnaient les bactéries dans l’environnement au travers d’approches de physiologie et de génétique. Elle a travaillé d’abord sur des bactéries du sol anaérobies, puis sur des bactéries qui sont impliquées dans la dépollution des alcanes (issus des hydrocarbures). Elle s’est intéressée ensuite à des organismes qui vivent dans des conditions extrêmes (chaud, 80°C, et acide, pH = 2). Maintenant ses recherches se focalisent sur des bactéries marines. Elle consacre une grande partie de son temps à la formation des étudiants, tant au laboratoire qu’à l’université.

Sophie Bonnet est océanographe (Directrice de recherche) à l’Institut Méditerranée d’Océanologie (M.I.O, Marseille) et focalise ses recherches sur le rôle du phytoplancton (ou micro-algues) dans la séquestration de carbone par l’océan. Après une thèse de doctorat à Sorbonne Université, elle a effectué un post-doctorat à University of Southern California (Los Angeles, USA), avant d’être recrutée comme chercheuse permanente en 2007 à l’Institut de Recherche pour le Développement. Elle a coordonné plusieurs expéditions océanographiques d’envergure dans l’océan Pacifique, et a participé à de nombreuses autres missions (> 450 jours de mer). Elle est auteure de 72 publications internationales, a encadré 11 doctorants et post-doctorants, et a coordonné en tant qu’éditrice la publication de plusieurs numéros spéciaux. En 2019, elle a été lauréate du Prix Christian le Provost de l’Académie des Sciences, ‘destiné à récompenser l’auteur de travaux remarquables en océanographie physique et biogéochimique’.

Pour en savoir plus sur Sophie, c’est par ici !

Marc Tedetti est océanographe biogéochimiste, chargé de recherche IRD à l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO) à Marseille (CNRS/IRD/AMU/Université/Université de Toulon). Il s’intéresse au cycle des éléments dans l’océan, et plus particulièrement au cycle des composés organiques d’origine biogénique (naturelle) et anthropique (humaine). Son programme de recherche à l’IRD porte sur la caractérisation (composition moléculaire, propriétés optiques), la dynamique (sources, distribution spatio-temporelle, processus de transformation, devenir) et l’impact (sur les flux de carbone et le fonctionnement des écosystèmes) de la matière organique dissoute, des hydrocarbures et du Black Carbon dans le milieu marin dans le contexte du changement global et de l’anthropisation des zones côtières. Actuellement, il participe notamment à la coordination et à la réalisation du projet CNRS MISTRALS Merite-Hippocampe, qui vise à étudier l’accumulation et le transfert des contaminants métalliques et organiques au sein des premiers maillons du réseau planctonique en Méditerranée.